Le mardi 27 mars, était notre dernière séance avant le voyage au Svalbard. Nous avons donc revu l’organisation du voyage, avec notamment la distribution des vivres achetées pour les premiers jours à Longyearbien (le week-end de Pâques nous empêchant de faire les courses en arrivant).
Puis, nous avons travaillé de nouveau sur les questions à traduire en anglais, pour les six intervenants que nous allons rencontrés durant le voyage. Pour ma part, j’ai travaillé avec mon groupe sur les questions à poser au gouverneur.
Nous avons fini la séance avec un petit cours de Mr. Bernard sur la situation géographique du Svalbard, pour nous permettre de mieux comprendre l’endroit où nous nous rendons dans quelques jours…
Mr. Bernard a d’abord commencé nous expliqué comment l’inclinaison de la Terre par rapport au plan écliptique et la position au Pôle Nord du Svalbard impactait la durée des journées. Nous avons donc vu la notion de « nuit polaire » durant deux mois et demi (14 novembre – 29 janvier) et de « jour polaire » durant, pour sa part, quatre mois (19 avril – 23 août) pendant lesquels le soleil brille sans interruption avant qu’il ne se couche définitivement le 21 octobre avant le long hiver.
En septembre, les jours raccourcissent d’une demi-heure par jour, et en avril, au contraire, il rallonge d’une demi-heure chaque jour.
Mr. Bernard nous a aussi parlé brièvement du crépuscule civile, astronomique et nautique (celui du Svalbard étant nautique).
Ensuite, nous avons fait un peu de géographie, en revoyant les longitudes et latitudes, et avant conclu avec les coordonnées géographique du Svalbard.
Celles-ci sont de 78° Nord et 15° Est.
Cela signifie qu’il se trouve très près du Pôle Nord (à un peu plus de mille kilomètres de celui-ci). Le cercle arctique se trouve, par exemple, à « seulement » à 66° Nord, 12° en dessous du Svalbard.
Nous avons revu l’histoire du Svalbard, considéré depuis seulement une dizaine d’année comme un archipel.
Auparavant, ce territoire était emprisonné dans la banquise. C’est avec le réchauffement global et la fonte des glaces que l’archipel a commencé à se détacher de la banquise.
Bien que maintenant le Svalbard soit entièrement gelé, il fut un temps, il y a plusieurs millions d’années, où il appartenait à un continent tropical et possédait un climat chaud. Ceci explique pourquoi il possède une faune et une flore ainsi que dans ses terres des fossiles (charbon et pétrole entre autres) et n’est pas que constitué de glace – ce qui est la cas de la banquise.
La carte de l’Arctique est assez complexe et, de ce fait, beaucoup d’explorateurs s’y sont perdus au cours des années. Sa complexité s’explique aussi par sa versatilité, avec, en ce moment, l’ouverture probable et rapide de routes auparavant inaccessibles (entraînant d’ailleurs des conflits politiques et économiques majeurs).
Nous avons appris que l’archipel du Svalbard se compose de plusieurs îles dont seulement quatre villes habitées : Longyearbyen, Ny-Älesund, Sveagruva et Barentsburg.
De plus, il possède quantité de réserves naturelles, de parcs nationaux, de zones protégées et de zones de références scientifiques. C’est un lieu unique.
Nous avons fini par une carte de Longyearbyen, la capitale du Svalbard. Nous avons pu repérer les dizaines de services qui y sont proposés.
C’est un passage obligé par tout voyage au Svalbard, et c’est justement là où se situe notre logement pour la semaine.