JOUR 04
08h00 - 09h00
Le programme de ce mardi était chargé, nous devions être prêt pour 9h.
Nous avons pris un petit déjeuner norvégien, avec un choix autant varié qu’étonnant.
Les surprises culinaires étaient au menu, on pouvait trouver de l’ananas frais tout comme de la morue macérée.
09h00 - 10h00
Nous sommes ensuite partit pour L’UNIS, une université scientifique.
Celle-ci se situant en centre-ville, et étant donné que notre logement est isolé, nous avons pu la découvrir pour la première fois.
Entre montagnes et fjords, nous avons admiré des paysages qui nous étaient inconnus.
Des vestiges de mines abandonnées au cœur de montagnes aux petites maisons sur pilotis, de couleurs rougeâtres en passant à la rencontre de cerfs en liberté, nous avons vécu un surprenant dépaysement.
10h00 - 16h00
Arrivés devant l’université nous avons eu le droit à une court « briefing » d’Heidi nous expliquant les règles à respecter dans le bâtiment.
Nous avons rencontré Fred S. Hansen, responsable du HSE, et du Safety Center. Il est donc chargé de la sécurité de Longyearbyen.
Cette intervention en anglais nous a permis d’apprendre beaucoup de choses intéressantes telles que les comportements responsables à adopter face au danger ou encore comment intervenir lors d’un accident.
Après un court échange de questions-réponses, nous l’avons ensuite interviewé pour connaitre son point de vue et ses conseils à propos de la manière dont notre génération doit apprendre à s’adapter au changement climatique.
Après cette rencontre instructive, Heidi nous a fait visité plusieurs salles de l’UNIS comme le hangar où est stocké l’équipement nécessaire à tous types d’expéditions.
Nous y avons rencontré Pim un collègue d’Heidi, avec qui nous avons discuté quelques minutes.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, nous pouvions trouver dans ce dépôt des tronçonneuses, un réfrigérateur ou bien d’énormes générateurs d’énergie.
Nous avons ensuite continué d’arpenter les couloirs de ce bâtiment moderne afin de se rendre à la bibliothèque de l’UNIS.
Cette pièce dégageait une ambiance conviviale, de par les nombreux livres qui s’y trouvaient, les grands sofas et le hamac. Cette visite a abouti dans l’amphithéâtre.
On a ensuite déjeuné dans le self de l’UNIS.
Vers 13h un groupe d’élèves volontaires s’est rassemblé pour écrire la trame d’un reportage pour France 3. Les séquences de ce reportage ont été filmées dans l’après-midi et continueront demain.
Siiri WickstrÖm, une étudiante en météorologie, est ensuite venue nous chercher afin de nous donner un cours sur le climat, ses recherches et ce qu’elle étudie.
Cette rencontre nous a beaucoup appris et permis de vivre un moment de partage et d’échange.
En effet, nous avons pu comparer les mesures de nos stations météos respectives et lui poser nos questions.
16h00 - 17h00
Nous avons terminé la journée sur la visite d’une station météo accompagné de Michael, un intervenant de l’UNIS .
Hello les p’tits amis !
Merci à vous de partager votre extraordinaire aventure ! Le ciel du Svalbard est d’un bleu comme on n’en connaît plus ici ; quant au reste… un paysage magnifique et un séjour passionnant ! Toujours pas d’ours polaire en vue… en même temps, c’est mieux pour vous ! ;))) Dites bonjour aux élèves (j’en ai connu quelques-uns quand ils étaient – un peu – plus jeunes).
Profitez de chaque instant (mais je n’en doute pas une seule seconde) et rapportez des tonnes de clichés !
Florence qui écrit du pays de la pluie.
Une question me taraude : les accompagnateurs ont-ils tous rampé dans les grottes de glace ???
Merci Florence pour ton message ! Et oui tous les accompagnateurs ont fais du quatre pattes ! 🙂
Bravo à tous ! Quelle expérience incroyable. Pas certaine que vous reveniez tous dans le même esprit qu’avant votre départ ! Profitez bien.
Bonjour à tous, moi aussi, comme Florence, je vous remercie car je voyage un peu avec vous grâce au partage que vous faites de votre magnifique aventure. D’autant que depuis 4 jours je suis coincé au fond du lit, un lumbago en bandoulière ! Sachez bien profiter de ces lieux encore vierges et purs que les humains n’ont pas encore trop exploités. Ils deviennent tellement rares. Combien restent-il d’endroits sur notre Terre où l’Homme n’est pas encore allé ? La grande majorité d’entre nous n’iront jamais où vous êtes actuellement, alors comprenez bien la raison de votre présence au Svalbard. Ce que vous y voyez, y entendez et ce que vous ressentez. Ouvrez bien tous vos sens et enrichissez-vous. Moi aussi j’ai une question qui me taraude : quel est l’avenir du Svalbard, autrement dit quels sont les projets que les humains envisagent dans ces zone polaires, arctiques et antarctiques (j’ai entendu parler de l’exploitation du pétrole ??). Je pense à vous et suit chaque jour votre carnet de voyage.