Martin au Chili
Salut Demain C’est Nous. Cette fois ci, je vous emmène au Chili, pays le plus long du monde, étiré sur plus de 4300 km de la côte Ouest de l’Amérique du sud.
Le Chili « est » l’une des plus grandes réserves naturelles du monde, avec plus de 37 parcs nationaux répartis sur l’ensemble du territoire. Mais sa capitale, Santiago, est la 2ème ville la plus polluée d’Amérique, derrière Mexico. En effet un intense nuage de pollution recouvre cette ville ; nous développerons le sujet plus bas.
Nous avons franchi la frontière Chilienne en bus : nous sommes partis de El Calafate pour arriver Puerto Natales. Entre temps, outre les grandes étendues sauvages patagoniennes, nous avons pu constater à la frontière Argentine-Chili de grandes usines à charbon et des décharges à ciel ouvert regorgeant de vieux engins de chantiers et de plastiques volants. Dommage, nous qui nous étions habitué aux étendues vastes et vertes. La frontière et ses villages des alentours n’étaient pas non plus supers propres. Une fois arrivé, c’est un circuit de destinations qui s’est ensuite ouvert à nous, avec au total 10 villes et villages visitées. Mais une fois sorti de la Patagonie, c’étaient souvent pareils : des endroits en plein essor industriel, des centaines de bâtiments en construction (dont beaucoup de lotissements strictement identiques) … Le « système » du Chili était en plein essor. Vers les réserves naturelles aussi, des routes sortaient de la terre. Mais bon ça va encore, car sans routes, pas de circulations et donc pas d’accès aux réserves naturelles. De grandes plaines, des forêts incroyablement denses, des montagnes enneigés à perte de vue, des cathédrales et des grottes de marbres, des rios immenses et magnifiques : la Patagonie était incroyablement oxygénant et détendant. Ces parcs et réserves offraient un vrai gout de retour aux sources. Ces réserves naturelles devraient d’ailleurs s’accroitre, car certains riches rachètent des terrains agricoles pour en faire des réserves naturelles, visant à accroitre le tourisme, et par le même temps les espèces s’y trouvant tels les renards, les pumas ou les guanacos (lamas sauvages). Leur seul défaut est qu’avec toute ses réserves, les hectares agricoles disparaissent et pose un petit problème alimentaire.
Le village le plus marquant pour moi fut sans aucun doute Tortel, un village situé sur des pilotis en raison de raz-de-marée qui arrivent parfois (lol). Ici pas de wifi ou d’internet, juste du calme, de la beauté des massifs montagneux et la mer (fjord). Et malgré quelques déchets abandonnés, rien n’a gâché notre séjour en ce lieu. C’est un lieu unique en Patagonie chilienne, car toute l’année se reproduise et vivent les Colibris australs, qui sont toujours plus nombreux en ce lieu ; car avec le changement climatique, l’hiver est moins fort et ils peuvent donc rester butiner les fleurs. Un des rares bienfaits du changement climatique. Mais les Colibris ne sont pas seuls au village. Une centaine de chiens errants parcourent le village à la recherche de nourriture. Ce fut ainsi partout en Patagonie : les humains adoptent des chiots, et une fois qu’ils ont atteints l’âge adulte ou sont devenues moins mignons, ils les abandonnent. Et une fois dans la nature, les chiens se reproduisent entre eux, créant ainsi encore plus de chiens. Un cruel cycle.
Comme autre ville marquante il y a Puerto Varas et sa voisine l’ile de Chiloé, là où nous avons fêté le nouvel an. Puerto Varas est entouré de grandes montagnes et de volcans comme le grand Osorno. Chiloé elle possède de grands récifs maritimes peuplés de pingouins et de loup de mer (et pas mal de mouettes aussi). La seule chose gênante qui nous aura marqué sont les traces que lésaient les grandes marques qui s’implantaient petits à petits : partout des drapeaux Nestlé, Coca Cola ou Méga flottaient aux dessus des commerces, et la plupart de ces endroits pouvaient consacrer un rayon entier à une seule de ces marques (Coca Cola notamment). Nous avions vite compris que les « Grands » avaient une forte influence ici. Peu de restaurants locaux servaient … ben local ; naturel quoi.
Puis pour en revenir à Santiago, cette grande ville est en effet recouverte d’un énorme nuage de pollution, due aux activités industrielles de la ville. Son aéroport est encore en construction lorsque nous sommes arrivés. Il était achevé aux alentours de 1 tiers. Vue du ciel, c’est une grande tache de béton qui recouvre cet espace, avec parfois quelques champs et exploitations de la campagne aux alentours. Pour le reste c’est un peu comme Rio avec parfois des quartiers riches et biens construits, parfois des banlieues pauvres et des maisons inachevées. Nous ne sommes passés que 2 fois à Santiago, juste pour l’avion, je n’ai donc pas autres choses à raconter.
Enfin, et pour terminer, notre dernière destination Chilienne, Pichilemu, capitale du surf. Des plages de sables noirs, des exploitations de sapins recouvrant plusieurs montagnes, une mer d’un bleu foncé extrêmement propre, des barrages, des éoliennes … Destination très sympathique. Le tourisme est le pilier économique de cette ville ; ça se voyait aux gens qui inscrivaient sur des bouts de cartons le prix de la location de leurs maisons et qui défilaient dans les rues en espérant trouver un désireux. Procédé bizarre. Comme le reste de la ville, ont retourné un peu au Brésil, avec un style de vie très simple comparé aux occidentaux. Pour l’écologie, outre les gigantesques exploitations de sapins (parfois brulés), on a seulement vu un moniteur de Surf qui offrait une heure de cours gratuite si on lui ramenait une bouteille entière de mégots de cigarettes (ramassés sur la plage). Une écologie plutôt discrète, ou alors absente ?
Pour l’ile de Pâques, nous n’avons pas pu y aller. On devait y aller au départ, mais comme elle attire trop de monde, pendant 1 mois et demi, les touristes sont limités. Nous n’y avons fait qu’une escale de 1 heure.
Voilà, c’est tout pour le Chili. On se retrouve en France (Tahiti et Nouvelle-Calédonie).
Je vous laisse découvrir les photos et encore une fois, BONNE ANNÉE.