19thDéc

Decembre 2018

Martin en Argentine

Cette fois ci, je suis en Argentine, et je vous dis ce que j’ai vu là-bas.

 

Comme je vous l’ai dit dans mon ancien rapport, l’Argentine est bien plus écologique que le Brésil.

 

De vastes plaines et steppes, des montagnes presque toutes enneigées, des parcs de glaciers et des réserves naturelles faisant 2 fois la France, la nature était bien plus présente que l’activité humaine. Après il restait quelques déchets sur les bas-côtés comme en France mais il était seulement près des villes. Buenos Aires fut grandement marqué par ce problème ce qui gâchait un peu le charme de la ville, pourtant « équipé » d’une immense réserve écologique.

C’est d’ailleurs par Buenos Aires que nous allons commencer.

 

Buenos Aires est la capitale de l’Argentine, pays occupant 2,78 KM2 de l’Amérique du sud. Outre son célèbre Obélisque et la Casa Rosada, une écologie est à revoir, même si elle semble plus présente qu’à Paris. Beaucoup d’ordures gisent au sol et se retrouvent dans la nature comme dans le fleuve Rio Grande. On a même vue des clochards qui fouillaient les ordures. L’industrie de la ville quant à elle est en plein essor avec des panneaux publicitaires qui recouvrent certains gratte-ciels (n’étant parfois même pas achevés), des entreprises qui s’y installent et une circulation « constituée » presque exclusivement de taxis. Les ports de la ville eux sont vraiment insalubres, constitués en grande partie de plastique et de cadavres de poissons asphyxiés. Le seul endroit écolo marquant était sa réserve naturelle, entretenue par des nettoyeuses et des jardiniers.

 

Pour les parcs nationaux,  je vous emmène à El Calafate, en Patagonie, capitale nationale des glaciers.

 

Une ville très (mais pas totalement) propre et calme, avec des chiens errants, une réserve naturelle et un grand lac. En prenant la route, on retrouve plus tard son glacier le plus célèbre, le Perito Moreno, mondialement célèbre. C’est un glacier « stable », qui avance 2,2 mètres par jour. Il fait 70 mètres de haut pour une longueur de 30 km et 5 km de largeur. On a assisté à plusieurs détachements des partis du glacier, plus bruyantes qu’un coup de feu. Sur la route du retour se trouve un Glacarium consacré à l’évolution et aux cycles des glaciers, ainsi qu’à l’évolution des expéditions menées en ces lieux, notamment par Jean-Louis Etienne.

En prenant une autre route, « ruta 40 », on arrive au parc national des glaciers et son petit village, El Chalten. Une réserve naturelle de 12 km2, contenant à elle seule 4 glaciers (le Piedras Blancas, le Rio Blanco, le Glaciar Grande et le Glaciar del Torre). Nous avons escaladé ces massifs en y croisant toutes sortes d’espèces, tels les Pis-Verts, les Lamas, les perruches…

Enfin, retour à El Calafate, pour visiter la réserve naturelle « Sendero Laguna Nimez ». Située au bord du Lac Lago Argentino, elle accueille nombre de flamants , de cygnes, et de condors des Andes, plus quelques canards, mouettes et ibis. C’est une petite plaine calme et naturelle. L’écologie est impérative en ce lieu. Ce fut un des rares endroits naturels à pouvoir visiter, car le long des routes où les steppes dominent sont délimitées par fils barbelés, ou viennent parfois s’empaler les lamas. Mais la population des lamas sauvages (Guanaco) est en augmentation, alors il ne faut pas s’en faire. Les pumas sont également dans ce cas d’augmentation.

 

Pour finir, l’Argentine est une puissance agricole : en vols d’avions, on peut constater les champs très finement millimétrés et imposants. Quand à l’élevage des animaux, il est très important, mais contrairement à nous européens, les champs dans lesquels on les laisse paitre n’ont pas de barrières et offre ainsi une vaste quantité de nourriture, en plus d’être naturelle.

 

Voilà. Rendez-vous au Chili pour la suite. Au revoir, et bonnes fêtes à tous.

Martin

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