Martin en Australie
Bonjour Demain C’est Nous. Toit va bien depuis les « Outre-Mer » ? J’ai vu vos manifestations depuis l’autre bout du monde ; INCROYABLE. Outre la Rochelle, le mouvement en France était impressionnant. C’est génial de voir tout ce monde (surtout ces jeunes comme nous) à ce point motivé. C’est par contre dommage de savoir le naufrage du paquebot « Grand America » aux larges de nos côtes. J’espère qu’on réussira à stopper la marée noire. Mais bon, pour l’instant, parlons Australie.
Pour cette escale du tour du monde, nous avons fait toute la côte ouest de l’Australie, la zone la plus fréquentée et la plus riche du pays. Notre première étape fut bien sur Sydney. Là-bas, tout était presque parfait : les rues était d’une propreté sans nom, les poubelles affichées des logos écologiques partout et les oiseaux (pigeons, perruches, cacatoès…) venaient littéralement vous manger dans la main ou attendait sur le seuil du balcon que vous leurs en donniez. Qu’est ce qui troublait cette harmonie alors ? Et bien vue du ciel (en avion), la ville faisait un peu peur, avec ces grands silos de nourritures, ces ports gigantesques, ces immeubles en construction …Et vue d’en bas, les grands centres commerciaux affichaient des écrans géants très gourmands en énergie et des décorations tout aussi gourmandes ; bref, des choses inutiles dont ils auraient pu se passer. En plus, certains vendaient des peaux de bêtes, allez savoir pourquoi. Et enfin et surtout cette information qui est parvenue à mes oreilles : les tasses Starbucks. Vous savez, cette grande multinationale vendeuse de café ? Et bien elle le distribue dans des cannettes et des tasses en plastique non recyclable, et elle en produit 4 milliards par an et dans le monde. Dommage pour un pays très fan de cette boisson. Mais d’autre grande marque commence à prendre le bon sens, comme par exemple Bilabong, qui crée des mayo de bains en fibre de bouteille plastique. En bref L’Australie semble bien s’en sortir. L’esprit écologique est très présent dans cette grande ile. Il s’inscrit jusque dans les graffitis et dans le street art. Tout est fait pour qu’aucune ordure ne soit jetée par terre, qu’elle soit biodégradable, recyclable ou réutilisable. En plus, ils se mettent doucement à l’électrique avec TESLA. Tout va dans le bon sens, ou presque.
Quittons maintenant Sydney pour d’autres destinations de la Gold Coast. Nous avons été retardés par le cyclone Oma (très probablement due au changement climatique), mais nous avons quand même pu partir.
La première chose qui saute aux yeux est les innombrables panneaux solaires qui recouvrent les toits des maisons. Elles en ont quasiment toutes.
La seconde, c’est une fois de plus la présence des animaux sauvages qui viennent à vous. Les dindons venaient autour de la table quand on mangeait, les mouettes vous attaquaient presque pour votre pain et les wallabies (espèce de kangourous) se laissaient caresser et nourrir. Et puis la plupart de ces bêtes semblait habitué à la présence humaine et à ses structures : le passage des voitures, des piétons, des tentes de camping … Ils semblaient peu embêter.
La troisième et dernière chose qui saute aux yeux, c’est la biodiversité. Contrairement à nos grandes villes d’Europe, le « vert » était beaucoup plus présent. Plus que les arbres, buisson et parcs, les animaux y élisaient domicile. Tous ces espaces verts faisaient le bonheur des Ibis, iguanes et varans. Cela faisait vraiment ressentir un gout de vie inhabituel aux villes et aux villages. Les maisons étaient souvent recouvertes par les arbres. Et les parcs naturels, eux se trouvaient juste en face de chez vous. Ils abritaient les fameux koalas et toutes sortes d’espèces d’Australie. Mais ils existent tout de même des zoos pour les « vrais touristes ».
En résumé, voilà ce qu’il faut retenir de l’Australie :
– une population attachée à son île et fière de ses animaux sauvages
– un esprit écologique assez présent
– une biodiversité riche
– un développement écologique naissant
C’est tout pour l’Australie. La prochaine (et dernière) destination sera la Nouvelle-Zélande.
Au revoir Monsieur Bernard et DCN.
A bientôt.