1stAvr

avril 2019

Martin en Nouvelle-Zelande

Martin nous livre son dernier reportage, la Nouvelle-Zelande.

Bravo Martin pour tous ces articles, pour ce travail d’investigation, à chaque étape tu nous a fait découvrir les nombreuses facettes de l’environnement local, les actions menées ici et là et toujours avec l’esprit « Demain c’est nous », formidable !!

C’est un réel plaisir de t’avoir comme élève et de te voir ainsi « grandir ».

A bientôt

François BERNARD

 

 

Bonjour tout le monde. La fin fait partie du voyage. Et la fin, elle se déroule en Nouvelle-Zélande ; pays des All Blacks, des Maoris, du Hobbit et du Kiwi. Nous y aurons passé au total à peu près cinq semaines. Entre parcs nationaux, sources chaudes, réserves naturelles et lieux encore inexploités par l’humain, on ne pouvait pas s’ennuyer en termes d’écologie. Laissez-moi donc vous guider à travers cette ile, la solde de ces articles.

 

Nous avons commencé par l’Ile du sud. Partie la moins peuplée de la Nouvelle-Zélande, elle est en même temps la plus verte. Ce qui saute immédiatement aux yeux, c’est tous ces troupeaux de vaches et de moutons. Ils occupent la quasi-totalité des paysages que nous avons vu. Pourtant, l’élevage ne représente que 5,5 % du PIB Néo-Zélandais, pour une utilisation de 64% des surfaces en herbe. Ensuite ce sont toutes ces forêts toujours à moitié entamées par les machines. C’est une des spécialités de la Nouvelle-Zélande : l’exploitation du bois (7% des exportations). Mais les forêts sont replantées aussitôt exploitées, elles ne risquent donc pas de disparaitre ; c’est juste un peu surprenant dans un pays qui veut protéger sa biodiversité et ses animaux. D’ailleurs parlons en des animaux. Outre le célèbre Kiwi, la Nouvelle-Zélande s’engage à protéger le Mohua, le Kea et bien d’autres espèces. Les réserves sont entourées de fils barbelés et électriques, histoire de vaincre la tentation de certains. Par ailleurs, la Nouvelle-Zélande tente en même temps de créer plusieurs sanctuaires marins, malgré certaines espèces dangereuses comme les méduses. Mais son vrai point fort, ce sont vraiment les parcs nationaux.

Maintenant Direction l’Ile du nord. Les forêts de séquoias, les plaines fleuries, les volcans en sommeil … voilà ce que les touristes viennent en particulier tous chercher. Parmi eux, nous avons visité le célèbre Tongariro National Parc. Outre la Montagne du Destin (mont Ngauruhoe), nous avons pu observer ses lacs multicolores et ses « bouches d’aération » de souffre. D’ailleurs, les alentours de ce parc cachaient quelques sources chaudes et geysers. Et avec toute cette chaleur, que peut-on faire ? De l’électricité ! La géothermie assurerait 17% de la production d’électricité New Zélandaise. Et ce n’est pas tout pour les énergies renouvelables : 5% seraient assuré par l’éolien et 55% par l’hydroélectrique (contre 12% en France).

Maintenant, passons à l’agriculture. Outre les grands champs et vastes exploitations, nous avons eu quelques surprises. Solscape, un des campings où nous logions, c’est mis à la permaculture. Un peu plus de cinq petites parcelles à travers le camping y est dédié. Cela ne rend pas le camping tout à fait autonome mais couvre une partie de ses besoins. Et c’est aussi l’occasion de développer des techniques : par exemple, les gens placent de la paille sur les cultures afin d’y préserver l’humidité et de nourrir en minéraux. En plus de la permaculture, certaines maisons de location du camping ont été construites avec des matériaux écolos ou ont des murs végétaux. Ce fut le camping le plus paisible et celui que nous avons préféré.

Petite surprise pour ceux qui voudraient un peu de Seigneur des Anneaux, je vous mets quelques photos de Hobbiton.

Toujours à propos de la nourriture, étant en camping-car, nous avons du la plupart du temps nous en remettre aux supermarchés. Paradoxe : le bio était très cher. Mais malgré ça, les supermarchés avaient une technique pour pouvoir nous aider à consommer le meilleur et plus utile possible : le Heath Star Rating. Sur quasiment chaque produit, il y avait une note sur cinq : en fonction des taux de tel ou tel composants, la note vous indiquait son niveau d’intérêt nutritif. J’avais d’ailleurs oublié de vous dire qu’on faisait la même chose en Australie.

 

Nous avons passé nos trois derniers jours à Auckland. Puis le Samedi 13 Avril, après avoir acheté quelques derniers souvenirs, nous avons embarqué à 14h30. Nous décollâmes une demi-heure plus tard. Après, il y eu juste une vaste étendue de terre et de sable qui disparut à l’horizon, et ce fut tout.

Martin

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