Rapport écologique du Brésil

Pour commencer, qu’est-ce qu’est le Brésil ? Le Brésil est le pays le plus grand de l’Amérique du Sud, occupant à lui seul 8,5 millions KM2. Sa langue officielle est le Portugais, sa monnaie est le Real, sa devise est « Ordem y Progresso » (ordre et progrès), sa religion dominante est le christianisme et son écologie est déplorable.

C’est officiel au Brésil : l’écologie est un luxe que seul les plus riches peuvent imposer et avoir. Ce pays est (pour les occidentaux en tout cas) en voie de développement, et l’écologie n’est pas son objectif premier. C’est même écrit sur le drapeau : Ordem y Progresso. Dans « Progresso », je ne pense pas que l’écologie soit un but. Déjà actuellement, 1 terrain de foot de forêt amazonienne disparait chaque jour, et avec Bolsonaro au pouvoir, on estime que ce sera 5. De plus les autorités n’en ont quasiment aucunes, avec des habitants qui brulent leurs déchets illégalement et des gangs de plus en plus puissants, comme ce fut le cas à Rio do Sul ou pendant une nuit, le RN (nom du gang le plus puissant de la région) a braqué une banque située à 100 mètres de chez nous, en faisant exploser le coffre, et tirés des coups de feu. Le but de cette opération était d’affirmer leur puissance. Un autre exemple est le décès d’un jeune homme de 26 ans, présumé mort de crise cardiaque, alors qu’il était en réalité chef d’un gang et s’était fait fusiller dans sa voiture. Je n’aurai croisé que 2 camions poubelle tout au long de notre séjour. Alors bien sûr, hormis nôtre hôtel, le tri des déchets, tout le monde s’en fiche. J’ai vu des gens jeter leurs ordures par la fenêtre et dans la rue.

Résultat, des « dances » de sac plastic aux marchés, des bas côtés de route immondes, des animaux étouffés par les déchets (exemple d’un dauphin et d’une tortue retrouvés morts sur une plage) et une hygiène de plus en plus douteuse. L’agriculture est dans le même cas. Les paysans brulent leurs terres pour les rendres plus fertiles (ce qui dégage du CO2), les OGM sont les rois, le défrichement un quotidient et le palmier est dominant parmis toutes les cultures. Le Brésil repose ainsi presque totalement sur la sociéte de consomation. Et comme je le disais tout a l’heure, la politique est douteuse. Certaines églises sont « achetés » par Bolsonaro afin d’encourager les gens à voter extrème droite, comme par exemple l’église de Igreja, où un homme a pendant un long moment prononcer un discour qui me faisait pensser à une personne dont je ne citerai le nom. Et comme par hasard, les opposants de Bolsonaro sont pour la plupart morts dans des « accidents ». Les gens sont capables de passer de l’extrème gauche (avec Lula, qui est aujourd’hui en prison) à l’extrème droite. Et le programme de Boysonaro est tout sauf écolo : il veut vendre la forêt amazonienne en parcelles et chasser les indiens de leur terres, alors que l’ancien gouvernement a fait l’inverse. Il veut en plus fusionner le ministrère de l’écologie avec celui de l’agriculture, ce qui veut dire que l’écologie ne serra plus présente dans la politique brésilienne.

MAIS, le Brésil a su beaucoup me surprendre sur pas mal de chôses. Par exemple, Luk, un employé du Sossego (là où nous logions) m’a dit que lui et certains de ses amis allés parfois sur les plages ramasser les ordures laissés par les gens. C’est une petite action locale, mais si tout le mode le faisait … En plus, notre camp recyclé les ordures ménagères et réutilisé les plats non-consommés de la veille. Et puis pour la faune et la flore, le Brésil est exactement comme dans les reportages : du colibri au dauphins, il est beaucoup plus naturel que la France. Nous avons visité une réserve naturelle où l’eau du lac était rouge, un phénomène unique au Brésil. Des lémuriens se baladaient dans les arbres de nôtre camp, des chats de goutières venaient vers nous chaque jour et des perruches survolaient nos têtes à Rio. Le système juridique est à revoir, certe, mais il offre quelques bienfaits : si vous tuez un être humain, vous pouvez vous en sortir entierrement lors du procès, et même le fuir, les polices ne vous poursuivrons pas. Mais si vous tuez une tortue ou une autre espèce protégée, vous êtes directement envoyé en prison sans aucune forme de procès. Quand au programme de Boysonaro, il est menaçant, mais sera probablement comme Trump et ne pourra pas réaliser bon nombre de « promesses ». Localement, une loie municipale oblige les touristes à payer 2 Reals par jours/personnes afin de les redistribuer à des sociétés de protection de l’environnement. Et par exemple, contrairement à la France, l’eau des toilettes n’est pas potable, ce qui permet une bonne économie de l’eau. Enfin, l’expérience la plus mémorable fut à Rio de Janeiro, quand nous sommes allez visiter le musée de Demain (Museo do Amanhà). Un musée don le thème était…Demain. Nous étions aceilli à l’entrée par un globe terrestre qui présentait les courants marins, les feu de forêts, la variation du CO2 … Au rez-de-chaussé, plusieurs exposés nous montraient les possibles évolutions des plantes, des animaux, de la Terre … Au deuxième étage, on percevait les statistiques de tous les facteurs écologiques de la Terre et bon nombre d’expériences démontrant tels ou telles chôses. Tout était là pour nous faire prendre conscience de l’ampleur du problème du changemaent climatique. La dernière salle s’appelait même « Nous »😄. Ce fut donc un pays très moyen sur l’écologie, mais j’ai meilleur espoir avec nos prochaines destinations que sont le Chili et l’Argentine. Sur ce je vous laisse découvrir ces images, et vous dit à bientôt, et bon vent.