Greta Thunberg s’est adressée à un parterre de représentants des gouvernements membres de l’ONU le 23 septembre 2019.

Ce discours a ouvert chacune des 3 séances de « Demain c’est nous » cette semaine.

Ses mots et son attitude sont extrêmement forts, bouleversants.

Précédemment le cœur de son discours demandait à ce que les gouvernants écoutent et prennent en considération les résultats donnés par les scientifiques et plus particulièrement du GIEC. Cette fois-ci elle met les gouvernants face à leur inaction et leur lâcheté. Ils ne respectent pas les accords de la COP 21 et n’entamment aucune action forte et concrète par peur de déstabiliser le pouvoir de l’argent auquel ils sont soumis et dont ils profitent largement.

On remarque que Greta, elle,  a bien lu  et compris les rapports du GIEC, elle étaye son discours sur les chiffres du rapport, elle connait le dossier, de façon concrète et indiscutable. Ces chiffres disent qu’il est urgent de réagir, de façon globale, mondiale.

C’est pour cela qu’elle s’adresse aux dirigeants.

Seules des décisions, des lois et des actions touchant la totalité de la population auront un effet. Les seules actions des ONG et des citoyens convaincus sont insuffisantes. Il s’agit bien d’une réaction collective et planétaire, ne tolérant aucune exception.

Greta le dit clairement, le principal élément visé est le CO2. Les dirigeants politique le savent et connaissent parfaitement les solutions : Taxer les émanations, suspendre l’extraction….etc…..mais il est difficile de sortir du confort grassouillet d’une économie mondiale qui repose sur le système pétrole.

On pourrait continuer à extraire de cette intervention beaucoup de remarques intéressantes et constructives sur le phénomène changement climatique, je souhaite simplement finir sur cette remarque :

Le discours de Greta, son attitude, sa personne, ses relations et tout ce qui la touche ont été largement critiqués, attaqués et souvent de façons assez rude.

Personnellement je trouve ces attitudes très graves et inquiétantes, une civilisation qui n’accepte pas d’écouter ses enfants est gravement malade.

Tout ceci est un encouragement à continuer le travail de « Demain c’est nous » qui fonde tous ses espoirs sur la formidable vitalité et inventivité de la jeunesse.

François BERNARD