Demain c'est Nous !
Se donner les moyens d’éduquer, d’agir.
François Bernard, porteur du projet, professeur au collège Fénelon Notre-Dame à La Rochelle.
Après un an passé en congé de formation, en dehors des murs de l’école, j’ai pris conscience de la distance flagrante entre l’école et une réalité du monde, l’échéance du retour me questionnait : Je souhaitais offrir aux élèves un autre enseignement, plus concret, plus en lien avec le moment, plus en lien avec l’avenir. Je ne comprenais pas que l’on puisse réduire à quelques lignes de programme les questions du changement climatique ou des migrations. J’avais le sentiment que beaucoup de ces questions tenaient du fait de notre éloignement progressif et régulier de la Nature, de l’oubli de notre place au sein de la Nature.
Je suis souvent parti seul en montagne et j’ai toujours été beaucoup plus émerveillé par toute cette vie que je pouvais observer que par l’écran d’un I-Phone. J’avais envie que l’école rétablisse ce lien, qu’elle permette de retrouver une place au sein de ce grand système, qu’elle éduque au partage de la planète et à son respect. Qui d’autre que l’école pouvait avoir cette mission de tenter de former et de préparer la jeunesse aux grands enjeux de demain ?!
C’est sur la base de ces réflexions, totalement partagées par la direction de mon établissement, qu’est née l’option « Demain c’est nous » au sein du collège Fénelon Notre-Dame.
Cette option née à la rentrée de septembre 2017 est une expérience : Est-ce que sa forme peut engendrer une réaction des élèves ? Ce moment vécu aura-t-il une influence sur le sens donné à leur vie ?
Un rapport du GIEC dit que 1€ investi maintenant c’est 7€ d’économisé sur le coût futur des conséquences du changement climatique.
Ce projet est un investissement dans la force et la vitalité de la jeunesse.
C’est avec un immense plaisir que nous vivons ensemble cette aventure !
Claire-Hélène Bon, professeur d'anglais au collège Fénelon Notre-Dame à La Rochelle.
En tant que parent, enseignante et citoyenne, c’est avec l’intime conviction de la nécessité de réfléchir aux changements climatiques que je me suis engagée dans ce projet, avec des jeunes et une équipe multiple qui interagit et qui regarde dans la même direction pour garder ses couleurs à la terre.